dimanche 25 août 2013



Envie d'une escapade, d'ailleurs, Londres n'est qu'à quelques heures de Paris et pourtant à peine a t-on passé le tunnel sous la Manche que le dépaysement est total.

Quelque chose se dégage de cette ville, une bouffée de chaleur, de bien être, une énergie positive enivrante dont on ne se lasse pas. Oui, je suis bien arrivée à Londres, ville dont je suis tombée amoureuse il y a 10ans.

Ces derniers mois j'y suis retournée deux fois et comme à chaque fois que j'y vais, j'y suis bien, un sentiment de "home sweet home" et le retour à la réalité est toujours dur et déprimant.
En Juin et Août j'ai donc passé quelques jours là-bas. Quatre petits jours entre repos, visites, marche et surtout recharge des batteries avant de commencer un nouveau chapitre.

En Juin, mon séjour a consisté à visiter les lieux que je ne connaissais pas encore.
Mes visites commencent donc avec l'impressionnant Natural History Museum situé à South Kesington. Immense, riche, il faut y passer plusieurs heures pour voir un maximum de choses et après y avoir passé près de 2h, et après avoir avalé un petit sandwich, j'enchaîne avec le Victoria and Albert Museum. Malheureusement j'arrive un peu tard, le musée va bientôt fermer et je n'ai donc pas le temps de parcourir toutes les sections. Mais le peu que j'ai vu de cette première visite m'a émerveillé.

Après ma visite éclaire, je me dirige sans réel but vers Oxford Circus et là je tombe sur THE boutique dont tous les enfants rêvent, le paradis des jouets, j'ai nommé : Hamleys ! Sur 4 étages, la boutique n'est qu'une grande cour de récrée pour les petits, des animations partout, on peut jouer, toucher, il y a des bulles, des choses qui volent au-dessus des têtes, bref le paradis. En parcourant les étales, je tombe, au bonheur, sur la célèbre peluche de Mr.Bean !

La journée se termine tranquillement au chaud à Prêt à manger et une bonne nuit de sommeil à l'Olympic House Hotel. Un petit hôtel plutôt convenable, bien situé à Paddington dans une rue où il n'y a que des hôtels et proche de Kensington Gardens et Hyde Park. Idéal.

Deuxième jour à Londres, après un petit-déjeuner en compagnie d'Américains de Boston, c'est sous un soleil plus qu'agréable que j'entame ma journée à la Tour de Londres. Il faut venir dès l'ouverture afin d'éviter la foule de 11h et si vous êtes étudiant, pensez à montrer votre carte pour avoir le tarif réduit !
Après ce passage glaciale dans les salles de tortures, je retrouve le soleil pour une bonne balade qui me fera passer par la City et son célèbre Bean, puis je franchis le London Bridge qui m'emmène devant le City Hall. Un peu plus loin je m'arrête à Eat, une enseigne que l'on retrouve souvent pour m'acheter à manger.
Je continue ma route, passe devant les ponts qui ont servi à la série Luther et franchis le Millenium Bridge, sublime qui donne face à la cathédrale St-Paul. Sommerset House, Trafalgar Square, le soleil étant au rendez-vous je décide de m'offrir une petite glace avant de me poser tranquillement au St James Park.

Le lendemain c'était journée shopping avec les arrêts de touriste un peu obligé mais aussi un beau cadeau de moi à moi puisque je me suis arrêtée à Victoria's Secrets. Le paradis sur 3 étages de lingerie, pyjamas, t-shirts, maquillage, parfums. La tentation est grande de repartir les bras chargés (mais pas de t-shirt personnellement...).
Le petit marathon shopping terminé, il me reste du temps pour repartir à l'assaut du Museum of London qui comme son nom l'indique, retrace toute l'histoire de la ville, de la préhistoire à aujourd'hui avec une petite partie réservée au JO de Londres.

Dernier jour à Londres et rien de prévu car je suis chargé. La seule attraction du jour aura été de voir la mise en place de l'avant-première de World War Z à Leicester. Malheureusement pas de Brad Pitt pour moi car les célébrités n'arrivaient qu'à 17h et mon train était à 18h.
Pas très grave, l'ambiance est dingue, il y a foule, le soleil est là, c'est dimanche et je retourne me poser au St James Park pour profiter une dernière fois de cette atmosphère.

En quittant Londres j'ai retrouvé ma motivation, mon énergie, des envies plein la tête et un petit pincement au coeur à l'idée de partir. Mais une chose est sûre, je reviendrais !

Crédit photos : Cecile_Fd
Plus de photos : Flickr

dimanche 18 août 2013


Dan Brown est sûrement le rare auteur dont j'achète et lis les romans sans aucun doute sur la qualité. Depuis que je l'ai découvert avec son Da Vinci Code que j'avais dévoré en quelques jours, je remets à chaque fois le couvert lors d'une nouvelle publication. C'était donc avec un grand plaisir et beaucoup d'excitation que je me suis jetée sur son dernier roman, Inferno.

Dès les premières lignes, comme toujours je rentre dans la nouvelle aventure de Robert Langdon. Et quelle aventure ! Déjà la quatrième de couverture avait titillé ma curiosité et elle n'a pas été déçue avec cette incroyable mise en scène qui emmène notre universitaire dans une course contre la montre où la mort le poursuit.
Comme toujours, il est accompagné d'une jeune femme et c'est en Italie que l'action se passe. Cette Italie qui nous ait familière puisqu'elle était déjà la pièce centrale du second roman, Anges et démons. Dan Brown a cette aisance à décrire Florence, les mots employés sont magiques et nous font voyager.

La recherche de réponses s'annonce haletante, stressante et sans fin. Robert Langdon se retrouve amnésique, poursuivit par une élite spéciale, il évite plusieurs fois la mort et pour tenter de comprendre ce qui se passe, il va devoir décoder le seul message en sa possession qui l'emmènera sur des lieux mythiques et secrets.

La grosse première partie du roman est à la hauteur des attentes et de ce que Dan Brown nous a habitué mais la seconde moitié révèle un rebondissement qui surprend et qui déçoit un peu... Les masques tombent, le pourquoi du comment trouve une réponse assez tirée par les cheveux et c'est assez dur de l'intégrer.
La tension retombe d'un coup, la joie aussi et on se contente de lire les passages, en attendant que le dénouement tombe.

Il arrive mais on ne ressent pas cette magie, ce "wow" de chaque fin de roman. Certaines questions ne trouvent pas de réponse, on reste sur notre faim et la déception de la seconde partie se confirme.

Pas simple d'expliquer cette semi-déception, Dan Brown s'engage dans une voie planétaire qui ne correspond pas aux précédents. Je suis du coup tentée de relire les autres pour voir si ce sentiment se maintient ou non...

J'attends de voir l'adaptation cinéma mais regrette que Inferno soit privilégié par rapport au Symbole perdu que j'avais adoré.